Derrière une haie de saules, un chemin mène vers une clairière. Ce qui apparaît comme un bout de nature intacte est un reste de friche en périphérie de la ville, construit sur une ancienne décharge. Les limites du terrain sont opacifiées avec des rosiers sauvages et des saules. Les herbes sauvages attirent les oiseaux et les papillons. Une boulangerie vend du pain à l’ancienne tous les jours. Le chant des oiseaux fait presque oublier le bruit de l'autoroute voisine. Un banc invite au repos à l’ombre des saules. A côté, une boîte à livres propose une sélection de livres sur le jardinage à lire sur place ou à emporter puis à ramener. La boulangerie, une classe d'école, le facteur et la maison de retraite voisine reçoivent chacun un appareil photo numérique avec lequel ils photographient le jardin tous les jours et le publient sur un blog. Visiter, lire et photographier crée un processus qui va au-delà du lieu. De nouvelles histoires émergent et créent une identité au lieu et vers l'extérieur.